Des étudiants de l’Institut Agro Montpellier sont intervenus auprès des BTS GPN du lycée Charlemagne. L’objectif était de présenter le mode de vie de la chauve-souris et les problématiques qui pèsent sur ce mammifère. Ensuite les étudiants ont expliqué les avantages du protocole de l’Observatoire Agricole de la Biodiversité.
Dans le cadre de leurs études, des élèves en licence professionnelle de l’Institut Agro Montpellier s’intéressent à l’impact des pratiques agricoles sur la biodiversité.
Pour ce faire, ils réalisent divers protocoles créés par le Muséum National d’Histoire Naturelle de Paris. Comme lors de la classe inversée sur le sol vivant, ces protocoles non destructifs sont élaborés par l’OAB. Ces protocoles de sciences participatives sont simples à mettre en place et accessibles à tous. Ils ont pour but de mobiliser et de sensibiliser les acteurs du monde agricole à la biodiversité qui les entoure. Par ce biais, ils prennent conscience des impacts positifs et/ou négatifs de la gestion de leurs exploitations sur l’environnement.
Un protocole pour deux approches complémentaires
Une vingtaine d’élèves de BTS GPN du Lycée Charlemagne de Carcassonne, motivés et volontaires ont pris part à l’expérience. A noter que leur enseignant en Écologie M. Christian Rapez est référent de l’Observatoire Agricole pour la Biodiversité auprès du Muséum National d’Histoire Naturelle de Paris. Il était donc tout désigné pour assurer l’encadrement. Le groupe a assisté à une intervention sur les chiroptères, plus communément appelés chauves-souris. Ces élèves, dotés d’une approche naturaliste, ont pu découvrir les différentes menaces qui pèsent sur les chauves-souris en France. A partir de là, ils ont pris connaissances des solutions qui existent pour les protéger.
Les étudiants en licence professionnelle ont quant à eux une approche agricole. En conséquence de quoi, ils se sont attachés au rôle de ces fabuleuses créatures dans les agrosystèmes.
Le saviez-vous ? Les chauves-souris de nos régions se nourrissent principalement d’insectes ! De nombreux ravageurs des cultures font partie du régime alimentaire de la chauve-souris. Concernant la vigne, le chiroptère s’attaque notamment à l’ eudémis et au cochylis, deux papillons dévastant les grappes de raisins.
La première étape pour protéger les chiroptères est d’en apprendre plus sur eux. Grâce au protocole chauves-souris de l’OAB, le recueil de ces connaissances est chose possible. La seconde étape réside dans la sensibilisation sur les bienfaits qu’ils apportent. L’aspect le plus important est la régulation des populations d’insectes ravageurs.
Les BTS GPN sont de futurs gestionnaires, ils seront à même d’informer et de conseiller les agriculteurs sur des solutions simples à mettre en place pour favoriser la présence d’insecticides naturels : la chauve-souris !