Booster son activité avec les outils du web

Mise en place au départ à la demande du FAFSEA pour permettre aux salariés des entreprises agricoles et touristiques de prendre en main les outils du web et les réseaux sociaux, le CFPPA propose plusieurs modules en ligne pour apprendre à promouvoir votre activité par le numérique.

Avec le web, les pratiques de consommation ont évolué. Avant d’acheter un produit, le client cherche une information complète et immédiate. Il compare et échange sur les média sociaux.

Avec le coronavirus et la généralisation du clic and collect, il est devenu indispensable pour les chefs d’entreprise et leurs salariés de développer de nouvelles compétences pour mettre en œuvre une stratégie de communication digitale efficace afin d’être visible sur internet et lier une relation de confiance avec des internautes qui réclament toujours plus de transparence.

Présentée sous forme de 8 modules indépendants mais complémentaires le parcours Créer ses outils de communication digitale est proposé au BPREA dans le cadre d’un UCARE de 56h sur un format mixte-digital. Ouvert aux professionnels il permet de mieux comprendre les enjeux du web afin d’assurer une présence cohérente.

Un cours de cartographie grandeur nature

Dans le cadre du module « Territoire », les stagiaires du BPREA de Limoux ont participé à une initiation à la cartographie, le Vendredi 6 Novembre à Roquetaillade.

Profitant d’une météo particulièrement clémente, les apprenants ont pu découvrir le spectaculaire panorama visible du haut du Pic de Brau.
L’occasion pour eux de repérer des points d’intérêt selon plusieurs « filtres » géographiques (géologie, hydrographie, structures remarquables, densité, réseaux…) puis de s’essayer à nommer ou à qualifier ces derniers.

Afin d’appréhender la complexité liée à la représentation de l’espace, nos cartographes d’un jour se sont exercés à la production de divers croquis, évoluant d’une représentation « picturale » du paysage observé vers sa schématisation « à plat » sous la forme d’une carte.

Les productions seront par la suite comparées à des cartes générées à partir de SIG (géoportail, google maps), afin de mettre en perspective les écarts visibles et les difficultés ressenties.

Ce moment passé dans cette « salle de classe » hors norme aura été l’occasion de mutualiser les connaissances des stagiaires et de débattre sur la notion de territoire dans une ambiance ensoleillée et néanmoins studieuse

 

Devenir chef d’entreprise agricole, de l’idée au projet

Le 2° forum sur l’installation en agriculture a eu lieu mardi 19 mars dernier. Organisé par le lycée agricole Charlemagne, en coopération avec la Chambre d’Agriculture de l’Aude, il a permis aux étudiants de se familiariser avec les étapes et les organismes qui aident à l’installation des chefs d’entreprises agricoles.

Informer les étudiants sur l’installation pour donner l’envie d’être chef(fe)s d’entreprise agricole.
« Il n’est de richesse que d’Hommes » disait Jean Bodin. L’activité économique et le développement de nos territoires ruraux viennent de l’ambition de certain(e)s à vouloir devenir des chefs d’entreprises. Ainsi pour susciter les vocations, il est important de bien informer sur les possibilités d’aides à l’installation.
Les étudiants de BTSA deuxième année des filières Agronomie Productions Végétales (APV), Viticulture-œnologie(VO) et Gestion Protection de la Nature (GPN), ainsi que les élèves des terminales Bac Professionnels Viticulture et Horticulture, ont ainsi pu rencontrer de nombreux professionnels qui conseillent les futurs exploitant(e)s tout au long de leur installation.
«Car il faut que le message passe : oui il est possible de s’installer et devenir entrepreneur en agriculture, même sans être issu de famille agricole grâce à l’installation aidée »

Un ensemble d’organismes, à l’écoute et qui conseillent
Les jeunes ont ainsi pu questionner les conseillers techniques de la Chambre d’Agriculture, le Point Accueil Installation, mais aussi de nombreux organismes et associations : l’ADEAR, la DDTM, la SAFER, le CER, le BIOCIVAM, Terres de Liens, le syndicat des Jeunes Agriculteurs (JA).
C’est avec bienveillance et professionnalisme que ces spécialistes ont pu apporter de nombreux conseils à ces jeunes. Car il faut que le message passe : oui il est possible de s’installer et devenir entrepreneur en agriculture, même sans être issu de famille agricole, grâce à l’installation aidée.

 

Nos BPREA à la rescousse des paysages et du patrimoine vernaculaire

Dans le cadre de l’UCARE “Entretien des espaces naturels et du petit patrimoine bâti“, six de nos stagiaires du BPREA se sont retrouvés au cœur de la garrigue narbonnaise pour y percer les secrets de la préservation des paysages et du patrimoine vernaculaire.

Encadrés par le formateur en travaux paysagers Gaétan BELLES, nos futurs agriculteurs : Elodie (Carcassonne), Oriana, Abdel, Rémi (Limoux), Adèle et Grégory (Narbonne) ont tout d’abord découvert le maniement de la tronçonneuse et de la débroussailleuse en zone dense. Pour mettre en pratique la théorie et acquérir des gestes sûrs, ils ont dû dégager et éclaircir une zone de garrigue délaissée depuis plusieurs années. Au programme abattage et débitage d’arbres et débroussaillage sélectif pour mettre en valeur le site et le rendre à nouveau praticable. Une activité nécessaire à plus d’un titre puisqu’en plus d’améliorer les abords d’une exploitation dans le cadre d’un accueil touristique elle permet aussi de se prémunir contre la propagation des incendies en créant des ruptures dans le couvert végétal.

Dans un second temps, les apprenants ont œuvré pour restaurer un mur séparatif en pierre sèche situé en pleine garrigue, dans le massif de la Clape, sur la commune de Fleury d’Aude. Une construction de belle dimension : 1m de large, 0,7m d’un coté et 1,30m de l’autre en hauteur, sur une longueur totale de 10m, soit environ 18 tonnes de pierres bien rangées !

Après 4 jours à soulever des cailloux dans la poussière, nos stagiaires de la formation continue au BPREA sont partis visiter le site d’apprentissage de la pierre sèche de Villeveyrac de l’association Pierre d’Iris. Ils ont pu échanger avec M. Gilles FICHOU le président de l’association. Ce personnage emblématique et incontournable dans le domaine de la pierres sèche entend favoriser la découverte, la connaissance, la protection, la restauration et la renaissance de la construction du patrimoine vernaculaire.

A présent, les mots “Boutisse”, “coup de sabre”, “cale” ou encore “têtu” font maintenant parti du jargon technique de nos apprenants et gare aux malfaçons, ils ont maintenant l’œil avisé !

Des éleveurs burkinabés à la découverte des pratiques audoises

La coopération internationale était à l’honneur en ce mois d’octobre avec l’accueil de trois éleveurs burkinabés. Durant un mois, des éleveurs audois les ont accueillis dans les secteurs de la Piège et de la Montagne Noire dans le cadre d’un échange d’expériences.

L’initiative faisait suite à la visite l’an passé d’un groupe d’une quinzaine de burkinabés avec un temps fort à la foire d’Espezel et un repas partagé avec des formateurs et des stagiaires du CFPPA. L’envie de revenir plus longuement pour apprendre et partager au quotidien les pratiques a été exprimée. Un dossier a été déposé auprès du Département pour intégrer le programme Tandem qui lie des établissements de formation et des associations de coopération internationale. L’AFDI et le CFPPA ont ainsi oeuvré ensemble pour ce projet nourri aussi de la collaboration avec la Chambre d’Agriculture et le Ministère des ressources animales du Burkina Faso.

Les éleveurs burkinabés sont venus sur le site de Carcassonne pour partager une journée entre échanges sur les réalités de l’élevage et de la vie au Burkina Faso et visites d’exploitations avec le groupe BPREA élevage encadrées par Laurent FERRER. Les stagiaires Objectif Apprentissage et BPREA ont été attentifs aux témoignages de nos hôtes, posant des questions sur leur vie au Burkina et leurs impressions sur l’Aude et la France. Camille, bénévole de l’AFDI animait les échanges, les enrichissant de sa propre expérience de formatrice durant deux ans au Burkina. La conversation s’est poursuivie le soir autour d’une auberge espagnole. La visite d’un élevage utilisant un robot de traite et d’un autre pour l’ensilage, aux antipodes de ce qui se fait au Burkina, en a été un des sujets, entre étonnement devant la technique et stupeur face au maïs laissé dans les champs et vu comme un gaspillage. A l’issue de la journée, le bilan était positif. L’objectif d’ouvrir la réflexion vers d’autres horizons agricoles pour nos stagiaires comme pour nos hôtes était réussi et la convivialité partagée.