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La qualité de vie au travail, un enjeu majeur pour les entreprises

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Psychologue du travail, Sophie Trombatore a crée le Centre de Bilan et de Conseil en Ressources Humaines en 1998 à la demande du CFPPA des Pays d’Aude. Depuis 16 ans Sophie a su diversifier ses compétences par l’accompagnement individuel des salariés et le conseil aux entreprises. Entourée d’une équipe de trois conseillers, elle souhaite que le CBCRH continue de répondre avec pertinence aux situations individuelles et collectives pour lesquelles il est sollicité pour augmenter la qualité de vie au travail pour chacun. (ex : Spanghero, Boncolac-Pilpa…)

Pourquoi parle-t-on aujourd’hui autant des risques psycho-sociaux ?

Notre société a évolué rapidement et le monde du travail n’est pas en reste. Pour faire face à la macroéconomie et à la mondialisation, les entreprises et les salariés doivent s’adapter.

Au niveau de l’entreprise, cela se traduit par des changements structurels, fonctionnels et organisationnels. La ligne managériale ainsi impactée répercute ses bouleversements sur les salariés. Cela se traduit par une augmentation des objectifs sans forcément de moyens humains et/ou matériels supplémentaires.

A l’échelle du salarié c’est une rapide évolution des métiers due à l’impact des nouvelles technologies. C’est aussi une augmentation de la charge de travail physique et/ou mentale pour palier à la concurrence et à la nécessaire flexibilité.

Ces brusques mutations sont subies souvent sans anticipation par les salariés et leurs entreprises. Elles induisent alors pour tous une perte de sens et de repères. Le schéma culturel classique de l’ascension sociale interne est mis à mal. Tous ces facteurs vont influencer différemment les individus au travail. Pour certain c’est le désengagement ou la démotivation. Pour d’autres c’est au contraire un sur-engagement qui peut conduire au syndrome d’épuisement professionnel.

La réglementation suit l’évolution sociétale. À l’évaluation des risques physiques et chimiques vient s’ajouter l’obligation pour les entreprises d’évaluer les risques psycho-sociaux et la qualité de vie au travail.

 

En quoi le CBCRH est-il bien placé pour agir sur les risques psycho-sociaux ?

Notre Centre de Bilan de compétence propose depuis déjà plusieurs années des prestations en direction de l’entreprise par du conseil en ressources humaines. Il se situe donc aujourd’hui à la croisée du monde professionnel.

D’une part il réalise l’accompagnement individuel des salariés (bilans, reconversion, recherche de sens au travail). Mais d’autre part, il épaule les entreprises dans la mise en œuvre des changements sur le plan de l’organisation et des ressources humaines.

Cette approche bilatérale permet à nos conseillères de travailler sur des actions de prévention aussi bien  auprès des salariés et que des entreprises. Elles sont à même de développer des actions curatives lors de situations de crise. En effet, il est parfois nécessaire d’aider les salariés et les entreprises à gérer le stress au travail en vue de retrouver une bonne qualité de vie.

Le CBCRH ne souhaite pas se limiter à la gestion des ressources humaines. Son objectif est plutôt d’apporter des outils et d’ accompagner les organisations et les hommes dans une synergie positive

 

Quel est votre plan d’action pour aider les salariés à retrouver une qualité de vie au travail ?

D’un point de vue individuel, le CBCRH souhaite être reconnu localement par les acteurs médico-sociaux : la CARSAT la médecine du travail, la MSA et les services sociaux… Faire valoir auprès d’eux la pluri-compétences de nos conseillères matière de psychologie du travail, ergonomie, psychologie clinique et psychopathologique.

Cette identification permettrait de construire avec ces partenaires des actions de prise en charge individuelle. On pense déjà à des accompagnements individuels courts pour les salariés en situation de burn-out. Une prestation en vue de retravailler l’image et la confiance en soi, les valeurs au travail et les aider à sortir des comportements à risques.
Grâce à nos conseillères, le bilan de compétence évolue. Il prend en compte les comportements professionnels. C’est ainsi qu’elles proposent aujourd’hui des projets de reconversion ou de mobilité prenant en considération ces risques.

Et auprès des entreprises ?

Au niveau collectif, le Centre de bilan est identifié par les acteurs locaux technico-économiques (Chambres consulaires, DIRRECTE, OPACIF, et branches professionnelles). Cela nous permet de construire avec nos partenaires des actions de conseil, de formation ou d’accompagnement auprès des entreprises.

Nos conseillères mettent en œuvre des formations liées à la connaissance des risques psycho-sociaux. L’objectif est d’apprendre aux managers et membres des CHSCT à les repérer et les prendre en compte. Sa mission est aussi d’aider les entreprises à faire le diagnostic des risques psycho-sociaux et de la qualité de vie au travail pour l’inclure dans leur document unique et se mettre ainsi en conformité avec la législation

Avec un total de 420 accompagnements de salariés à ce jour sans compter les dispositifs d’insertion et de formation, nos conseillères sont aux premières loges des souffrances au travail. C’est pour cette raison qu’elles ont choisi de positionner le Centre de bilan en amont. Elles favorisent donc les actions de prévention des risques psycho-sociaux (conseil, formation, diagnostic).

Cependant lorsqu’il est trop tard et que tous les seuils de prévention sont dépassés, notre Centre de bilan reste aux côtés des salariés et des entreprises. Il les aident à mettre en place des actions curatives pour retrouver la qualité de vie au travail.

Cette qualité est nécessaire à l’épanouissement individuel et collectif. La durée de vie au travail augmentant, la gestion prévisionnelle des emplois et des compétences doit tenir compte de l’homme dans toutes ses dimensions. C’est une manière de maintenir un capital santé jusqu’à la retraite pour le salarié. Pour l’entreprise du privé comme du secteur public, c’est garantir l’efficience et la performance des ressources humaines.