Travaux pratiques et micro-marché pour les Bac Pro horticulture

Dans le cadre des Travaux pratiques renforcés (TPR) où les apprenants sont placés dans un contexte  proche de celui du monde professionnel, afin de renforcer l’apprentissage des gestes professionnels  en toute sécurité, les élèves de première Bac professionnel horticulture ont participé à une journée de  chantier sur la thématique des semis de saison et du bouturage. 

Ils ont semé navet, chou, roquette, mâche et épinard qu’ils vendent lors des micros marchés au lycée  et ils ont bouturé thym origan et sarriette. Ils ont également aménagé une zone de tri de déchets et de  compostage avec la construction d’un composteur…

Les Micros Marchés, de l’Ultra Local au Lycée !

La première vente test pour la filière horticulture s’est tenue à l’automne 2019 : exercice d’animation d’un  étal primeur avec leurs propres cultures. Blettes, persil, salades et épinards sont vite partis !

Les Horti préparent les serres

Lors de leurs Travaux Pratiques Renforcés (TPR), les classes de Seconde et de Première Horti ont remis l’atelier en fonctionnement après l’été et travaillé sur les serres horticoles.
Ils ont installé l’arrosage automatique dans la serre 4 et fermé les ouvrants latéraux du tunnel maraîchage pour l’hiver.
Cette opération a été réalisée avec la toiture déposée de la serre 5.

Pêche miraculeuse !

Belles prises lors de la sortie de ce mercredi 14 octobre après midi pour l’option pêche,
Les élèves de l’option sont accompagnés et formés par Christian Rapez, enseignant en biologie écologie.

Vinification : après les expérimentations , la dégustation

Séance pluridisciplinaire dégustation et statistiques. Les étudiants en 2ème année BTS viticulture œnologie ont dégusté leurs propres expérimentations œnologiques tout en appliquant des statistiques comme le test Kramer.
Durant leurs 7 semaines de stage en cave particulière ou cave coopérative, les étudiants doivent mettre en œuvre une expérimentation œnologique. Ensuite dans le laboratoire du lycée, ils dégustent et analysent le résultat de leur vinification afin de finaliser le dossier technique qu’ils présenteront lors de leur examen.

Formation à la conduite de tracteurs agricoles

Dans le cadre de l’apprentissage de la conduite d’engins agricoles, une partie pratique se fait sur l’exploitation, mais, la première mise en situation routière est difficile à mettre en œuvre. Aussi, le lycée a recours à une action de mise en situation grâce à un simulateur de conduite tracteur qui vient former les apprenants aux risques routiers et aux rudiments de la conduite sur route.

Les élèves et étudiants du lycée (1ères Bac Pro Viti et STAV P ; BTSVO et BTSAPV première année) ont pu s’initier à la conduite de tracteurs agricoles sur route ou aux champs grâce à cette formation organisée par la MSA.

Chaque élève, grâce au simulateur qui se présente comme un réel poste de conduite, peut ainsi en toute sécurité, se familiariser et apprendre à réagir face aux situations accidentogènes qui peuvent survenir.

Une formation viti vinicole bien encadrée

Masque sur le nez, les sorties pédagogiques reprennent pour les étudiants en BTS viticulture œnologie afin de rencontrer les professionnels de la filière. Le 24 novembre, ils sont partis en visite de la cave «La Malepère» à Arzens. Marc Duffo, responsable technique et Thibaut Llasera, responsable vignoble leur ont expliqué le fonctionnement d’une cave coopérative. Au programme aussi une présentation de son organisation et de l’ensemble des installations notamment le nouveau site de vinification en bio.

Des étudiants entre stage et travaux pratiques

De septembre à octobre nos BTSA de la filière viticole partent en stage en cave particulière, ou cave coopérative. Durant ces 7 semaines, les étudiants doivent mettre en œuvre une expérimentation œnologique. Ils analysent ensuite le résultat gustatif de leurs modalités de vinification en salle de dégustation du lycée. Ces travaux finalisent le dossier technique qu’ils présenteront lors de leur examen en juin 2021.

La pratique s’apprend également sur l’exploitation du lycée. Elle est dotée d’une vingtaine d’hectares de vigne en production située ; autour du lycée, au lieu dit La Plaine et sur le domaine de Cazaban.

L’encépagement du domaine est varié,

  • Syrah
  • Cabernet franc et sauvignon
  • Merlot
  • Viognier
  • Chardonnay

A ces cépages s’ajoutent 2,5 hectares de Grenache, Syrah, Muscat petit grain et Viognier plantés en 2019 et 2020. Ces implantations récentes ont été accompagnées par l’INRA pour mener des expérimentations sur des cépages résistants et des cépages à jus de fruit.

Notre vignoble et sa cave pédagogique possèdent tout le matériel nécessaire à la vinification, de précieux outils à l’apprentissage des techniques viti vinicoles. Depuis le 16 novembre, les élèves de bac professionnel Viti et les étudiants en BTSA sont en stage à tour de rôle sur l’exploitation. Les BTS de 2ième année encadrent les plus jeunes. Actuellement suivant les activités de l’exploitation ils participent ; soit à la taille en guyot, soit au travail en cave. Ils ont participé à l’embouteillage du Carolus et de la Vendange tardive cuvées 2019

Après les fermentations, les BTS participent à la dégustation des diverses cuves du lycée. Ils font ainsi un point gustatif des vins finis. Ils ont également effectué des analyses en laboratoire sur les vins produits à la cave pédagogique. L’objectif est de confectionner et sélectionner les meilleurs assemblages pour les cuvées 2020.

Ces «mini stages» et travaux pratiques permettent aux élèves et étudiants de découvrir les différentes activités professionnelles en fonction des périodes.

Mise en place de l’expérimentation « enherbement des vignes » sous la direction de l’INRAE

Vendredi 9 octobre 2020, les étudiants des BTSA Agronomie Productions Végétales et Viticulture-Œnologie ont débuté une expérimentation sous la direction de l’INREA, l’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement, sur l’une des parcelles de l’exploitation Charlemagne.

L’objectif de cette expérimentation est de tester une centaine d’espèces pouvant servir à l’enherbement de la vigne (luzerne, lin, trèfles, fétuque, lentilles, pois, l’avoine, moutarde…) et de sélectionner les couverts les plus propices en fonction des conditions pédoclimatiques locales, des contraintes des viticulteurs ainsi que des intérêts recherchés. En effet, certaines espèces apportent de l’azote tandis que
d’autres ont une action sur le sol…
Les placettes ont toutes été préparées manuellement et semées à la volée après avoir mélangé les graines avec du sable compte tenu de la faible quantité à semer. Après la levée des plantes, un suivi hebdomadaire sera réalisé par les étudiants afin que l’INRAE dispose de suffisamment de données pour extrapoler les résultats et formuler des conseils.
Vladimir Goutier, chercheur à l’INRAE, est intervenu pour exposer les intérêts d’une telle mise en œuvre. L’enherbement représente une source importante de matières organiques qui favorise l’activité et la vie biologique du sol. Il a aussi un rôle structurant qui permet d’augmenter la stabilité du sol. Il protège les parcelles des ruissellements, limite l’érosion mais aussi les transferts de pesticides provoqués par les pluies. Cette technique représente donc un atout pour la biodiversité.

Les CS bio en visite chez Noé PONCEBLANC

En ce mois de juin, nos stagiaires du CS bio encadrés par leur formateur technique Walid CHOUCAIR sont partis à la découverte du verger de Noé PONCEBLANC certifié AB.

Cet arboriculteur installé aux alentours de Limoux depuis 2016 est revenu sur son parcours d’installation et a témoigné sur la conduite en agriculture biologique d’une exploitation en arboriculture fruitière. Taille des arbres, travail du sol, commercialisation des produits, nos futurs agriculteurs en bio ont bénéficié d’une approche globale de l’entreprise agricole.

 

Une grande diversité

Ce verger pourvu d’une dizaine d’espèces pour une centaine de variétés existe depuis 2010. Il a été repris par Noé en 2016 dans le cadre d’un achat collectif par l’intermédiaire de Terre de liens.

C’est au total 60 000€ qui ont été nécessaires lors de son installation pour les arbres et le matériel.

A raison de 700 arbres plantés à l’hectare, le verger de Noé est très diversifié : Plusieurs variétés de poiriers, pommiers, pêchers, pruniers, abricotiers, vignes, cerisiers et même kiwis et fruits rouges se succèdent sur les 3 hectares de terres. Chaque variété a été sélectionnée pour ses qualités gustatives, ses moments de récoltes ou ses capacités de conservation. L’intérêt de cette grande diversité réside aussi dans sa capacité à bloquer le mouvement des bioagresseurs qui sévissent sur les arbres fruitiers comme le carpocapse de la pomme ou la tordeuse orientale du pêcher.

 

Le travail du sol

Afin d’amender son sol limoneux argilo-calcaire et réduire notamment les risques de chlorose ferrique, chaque année Noé achète en moyenne 13 tonnes de compost. Il se base sur des analyses de sol et des analyses azotées pour apporter la juste dose de ce compost biologique issus de déchets verts. Cet amendement est ensuite enfoui dans le sol avec un passage de herse rotative qui permet un travail du sol à 15 cm de profondeur.

L’irrigation est essentielle pour les jeunes plants qui nécessitent 80 litres par semaine soit 4h d’arrosage en micro-aspersion, heureusement sur les terres de Noé, il y a un puits.

 

 

Un itinéraire technique au gré des saisons

La taille des arbres fruitiers s’étale de décembre à mars. Elle diffère bien évidemment selon les variétés et le port de l’arbre. Pour les pommiers Noé PONCEBLANC a choisi la conduite en axe sur porte-greffe M106. Une méthode qui offre un excellent rendement et peu de travail de taille au bout de 3 ans de soins particuliers.

Pour ses vignes, cet arboriculteur a opté pour la conduite en lyre qui demande certes plus d’espacement entre les ceps mais offre en retour de bons rendements et un meilleur état sanitaire à la récolte.

L’éclaircissage nécessaire à une fructification de meilleure qualité est effectué dès le stade floral aussi bien de façon manuelle ou minérale par pulvérisation de bouillie sulfo-calcique.

Enfin vient la récolte. Elle commence en mai par les fruits rouges pendant la période d’éclaircissage et s’achève en novembre avec la « Belle-fille de Salins », une variété de pommier à la floraison tardive.

 

 

La protection des cultures fruitières en bio

La première des mesures est une bonne implantation des cultures avec un travail accru pendant les trois premières années de l’arbre pour lui assurer une bonne santé.

Pour anticiper les problèmes et trouver parfois des solutions Noé PONCEBLANC consulte régulièrement le Bulletin de la Santé des Végétaux.

Mais le principal, c’est une observation sur le terrain et une connaissance des risques possibles selon les espèces, les variétés et les saisons. C’est seulement lorsqu’il détecte une maladie comme la cloque du pêcher, la moniliose ou la tavelure qu’il va décider de traiter ses arbres fruitiers à l’hydroxyde de cuivre dont l’action est plus rapide que celle du sulfate de cuivre.

Chez Noé, ce sont les moutons qui assurent le désherbage des parcelles, ils mangent en même temps les larves et éloignent les campagnols.

Pour lutter contre les maladies et les ravageurs, il privilégie le biocontrôle : virus de la granulose contre le carpocapse de la pomme, le bacillus thuringiensis contre la tordeuse orientale du pêcher. Il pose aussi au printemps des dispositifs de confusion sexuelle pour diminuer les populations de ces deux fléaux du verger.

 

Une journée forte d’enseignement pour nos stagiaires du CS bio qui ont terminé la journée en participant à la taille des rejets sur les pommiers et les pruniers. Un geste de solidarité pour leur hôte mais aussi une mise en pratique en grandeur nature !

BPA Agroéquipement : Un voyage d’étude bien huilé !

Notre classe de BPA Travaux de Conduite et Entretien des Engins Agricoles (TCEEA) par apprentissage a pu partir du 15 au 17 juin en voyage d’étude. Encadrés par leurs formateurs, ils ont pu visiter :

  • L’usine Pellenc à Pertuis dans le Vaucluse
  • Le château la Nerthe à Chateauneuf du pape
  • La cave de l’Union des Jeunes Viticulteurs en Clairette de DIE à Vercheny
  • L’usine Gard à Potelières

Visite de l’Usine Pellenc 

Pellenc fabrique et conçoit des machines et des outillages principalement pour la viticulture, mais aussi  pour les espaces verts et l’arboriculture.

Si le groupe a plusieurs usines dans le monde, l’usine de Pertuis fabrique principalement du petit ou tillage électrique sur batterie (sécateur électrique, attacheur, débroussailleuse, tronçonneuse et bien  évidemment les célèbres machines à vendanger).

Il possède aussi un énorme bureau d’études pour concevoir et mettre au point de nouveaux matériels  ou parfois les améliorer en fonction des remarques des agriculteurs.

L’usine se dote d’un « centre de formation » pour former les mécaniciens aux nouvelles technologies  intégrées aux outils conçus par la marque.

Après avoir visité la chaîne de montage des sécateurs électriques et vu les étapes du montage des ma chines à vendanger. Accompagnés de leur formateur en agroéquipement M. Witzikam, nos apprentis  ont posé une multitude de questions au responsable de la communication ainsi qu’au responsable de la  chaîne de montage.

Ce voyage d’étude s’est prolongé avec les visites du Château la Nerthe à Châteauneuf-du-Pape, de  réputation mondiale son vignoble s’étend sur 92 hectares ; puis de la cave de l’Union des Jeunes Viticul teurs à Vercheny regroupé autour de l’appellation Clairette et Crémant de Die; pour finir par la visite de  l’usine Gard à Potelières réputée pour la fabrication d’outils pour le travail du sol…