Des apprentis sur la route des vins de Cahors

btsa TC à cahors

Comme tous les ans en novembre, nos apprentis de BTSA Technico Commercial en Vins et Spiritueux sont partis en voyage d’études. Pendant cette semaine de découverte élaborée par leurs soins dans le cadre du MIL ils ont pu faire de nombreuses rencontres avec des professionnels du secteur des boissons… Mais pas seulement !

L’objectif de cette semaine de découverte sur les routes du Lot et de la région de Cahors est d’approfondir des thématiques vues en cours.

Au programme de cette semaine  :

  • le territoire,
  • le développement local,
  • l’œnotourisme
  • la diversification des approches commerciales…

Les rencontres ont été variées :

  • Office de Tourisme et Interprofession des vins à la Villa Malbec de Cahors
  • Producteurs et négociants de vins (Mas del Périé, Château Haute Serre, Château Lagrézette, Cave des Côtes d’Olt – Vinovalie)
  • Brasserie (bière Ratz),
  • Producteurs d’huiles essentielles et de boissons naturelles sans alcool (Ferme de Vanadal)

Les étudiants ont été particulièrement touchés par la démarche originale de l’Asinerie Entr’anes. En effet, cette structure propose des balades avec des ânes qu’elle a recueilli.

Le Malbec, ce raisin rouge donnant des vins particulièrement tanniques et colorés a su retenir l’attention de nos étudiants. En effet, ce cépage traditionnel du Cahors a su se glisser au rang de cépage international !

Sur la route du retour, à Caussade, la chapellerie Willy’s Paris leur a ouvert ses portes. Cette étape leur a permis de découvrir une activité artisanale bien vivante : la fabrication de chapeau de paille

Partout l’accueil a été chaleureux et les échanges intenses.

En définitive, cette expérience riche a suscité chez nos apprentis l’ouverture d’esprit nécessaire à l’accomplissement de leur projet professionnel.  Enfin, ce fut une belle occasion d’acquérir de nouvelles idées pour poursuivre le développement de la viti-viniculture de notre région !

BTSA Technico-Commercial : Agrotourisme, diversification, un module pour aller plus loin…

Comme tous les ans, les BTSA TC se sont lancés en ce mois de février sur la route à la rencontre des professionnels du secteur des boissons… mais pas que.

En effet, le but du Module d’Initiative Locale, propre au CFAA de l’Aude est d’approfondir des thématiques autour de l’œnotourisme, la diversification et l’approche territoriale de la commercialisation. Autant de sujets devenus brûlants avec la succession des périodes de confinement…

L’occasion de voir comment les différents acteurs économiques ont su adapter leur offre, accélérer la digitalisation de la commercialisation ou valoriser au mieux une offre de proximité.

Cette année, au programme : Château de Pennautier (Oenotourisme), Ampélofolies du Cabardès (Trufficulture et développement du territoire), Producteurs Pyrénées Cathares (Groupement de producteurs et animation du territoire), Brasserie du Grand Bison (Bière et circuit court), Mme Eve Thion du Domaine des Massols (Tourisme et développement de la Marque Pays Cathare), Maison Guinot (Oenotourisme), Syndicat du Cru Minervois (rôle d’une ODG sur l’activité touristique) et Distillerie du Petit Grain (Approche technique). Partout le groupe a reçu un accueil chaleureux et des apports riches.

Agroécologie : Former les jardiniers-paysagistes d’aujourd’hui et de demain

Entretien avec Gaétan BELLES : Formateur en Travaux paysagers

“J’interviens comme formateur en travaux paysagers depuis plusieurs années notamment auprès des agents communaux. En prévision de l’application du plan Ecophyto, nous avons mis en place des formations courtes sur les méthodes alternatives aux produits phytosanitaires.

Diminuer l’utilisation des produits chimiques nécessite un changement profond des mentalités dans le secteur paysager. L’un de nos objectifs de formation est de proposer des alternatives en relais des techniques chimiques.

Mettre en œuvre une démarche visant à réduire l’ utilisation de produits chimiques, c’est avant tout une réflexion en amont pour faire du préventif. Cependant, cela implique forcément un accroissement du travail pour faire des espaces verts « propres ». J’amène donc mes stagiaires à repenser la gestion de l’occupation des surfaces enherbées ou végétalisées ainsi que les revêtements de circulation afin de diminuer autant que faire se peut le temps d’entretien.

Dans cette optique, je préconise aussi bien auprès des professionnels des services espaces verts qu’aux futurs jardiniers sur nos formations longues, une conception et une gestion raisonnée vers des aménagements durables peu gourmands en intrants et en entretien. La relation sol-climat-plante est primordiale. Il est donc essentiel d’utiliser des végétaux adaptés au sol et au climat.

En pratique, sur nos chantiers pédagogiques auprès des collectivités territoriales, notamment celle de Narbonne, nous privilégions la taille raisonnée des arbres et arbustes, l’engazonnement respectueux de l’environnement, les mélanges à faible pousse peu gourmand en eau, l’utilisation des paillages, la réalisation de massifs méditerranéens appelés aussi les jardins secs autonomes, la lutte intégrée et l’utilisation des produits de biocontrôle. Toutes ces mesures visent à une réduction conséquente du temps de main d’œuvre nécessaire à l’entretien et une diminution des déchets verts et des maladies et ce dans le respect de la croissance naturelle du végétal.”

Enfin, pour réduire le coût des aménagements paysagers, lorsque cela est possible, j’encourage mes stagiaires à penser au recyclage (broyat, bois flotté ou cailloux de récupération…) et à privilégier les ressources locales. Ainsi, choisir le paillage minéral dans les carrières à proximité des chantiers paysagers est un bénéfice pour l’économie locale mais aussi une occasion de réduire son empreinte carbone.