Excursion au salon Cheval Passion à Avignon

Tous les élèves de l’option équitation ainsi que les apprentis en CAP soigneur d’équidés se sont rendus  au salon Cheval Passion d’Avignon le jeudi 16 janvier 2020.

Au carrefour de l’Europe du Sud et de la Méditerranée, Cheval Passion rassemble les professionnels du  monde équestre, les cavaliers et les passionnés de chevaux. Le salon accueille 250 exposants sur plus  de 10000 m² de surfaces couvertes.

De plus, Cheval Passion accueille de nombreux intervenants professionnels dans les domaines de la  formation et de l’enseignement. Ces établissements et organismes renseignent des jeunes en situation  d’orientation et des adultes en recherche de qualification ou de formation pour exercer un métier en  relation avec les chevaux.

L’occasion de rencontres et d’échanges très enrichissant pour nos élèves.

Depuis le début de l’année scolaire, outre le temps fort du salon d’Avignon, les élèves inscrits à l’option  ont pu pratiquer plusieurs disciplines : dressage, obstacle, randonnée, voltige, jeux, equifeel ou encore  tir à l’arc à cheval.

Aussi, c’est avec le sourire que les élèves de l’option hippologie-équitation du lycée Charlemagne ter minent l’année à cheval !

Des éleveurs burkinabés à la découverte des pratiques audoises

La coopération internationale était à l’honneur en ce mois d’octobre avec l’accueil de trois éleveurs burkinabés. Durant un mois, des éleveurs audois les ont accueillis dans les secteurs de la Piège et de la Montagne Noire dans le cadre d’un échange d’expériences.

L’initiative faisait suite à la visite l’an passé d’un groupe d’une quinzaine de burkinabés avec un temps fort à la foire d’Espezel et un repas partagé avec des formateurs et des stagiaires du CFPPA. L’envie de revenir plus longuement pour apprendre et partager au quotidien les pratiques a été exprimée. Un dossier a été déposé auprès du Département pour intégrer le programme Tandem qui lie des établissements de formation et des associations de coopération internationale. L’AFDI et le CFPPA ont ainsi oeuvré ensemble pour ce projet nourri aussi de la collaboration avec la Chambre d’Agriculture et le Ministère des ressources animales du Burkina Faso.

Les éleveurs burkinabés sont venus sur le site de Carcassonne pour partager une journée entre échanges sur les réalités de l’élevage et de la vie au Burkina Faso et visites d’exploitations avec le groupe BPREA élevage encadrées par Laurent FERRER. Les stagiaires Objectif Apprentissage et BPREA ont été attentifs aux témoignages de nos hôtes, posant des questions sur leur vie au Burkina et leurs impressions sur l’Aude et la France. Camille, bénévole de l’AFDI animait les échanges, les enrichissant de sa propre expérience de formatrice durant deux ans au Burkina. La conversation s’est poursuivie le soir autour d’une auberge espagnole. La visite d’un élevage utilisant un robot de traite et d’un autre pour l’ensilage, aux antipodes de ce qui se fait au Burkina, en a été un des sujets, entre étonnement devant la technique et stupeur face au maïs laissé dans les champs et vu comme un gaspillage. A l’issue de la journée, le bilan était positif. L’objectif d’ouvrir la réflexion vers d’autres horizons agricoles pour nos stagiaires comme pour nos hôtes était réussi et la convivialité partagée.

Les élèves sur le terrain pour découvrir la production de viande bovine

C’est au cours d’un cycle de visites de trois jours que début novembre les élèves de terminale en bac technologique STAV (Sciences et technologies de l’agronomie et du vivant) option “Productions agricoles” ont pu découvrir des exploitations agricoles du territoire audois et du Tarn.

 

En effet, accompagnés par leurs enseignantes d’agronomie, Vicki Bourdages et de zootechnie, Sophie Ricard les élèves se sont rendus au sein de fermes orientées vers la productions de viande bovine. Tout d’abord à la rencontre d’éleveurs de race gasconne des Pyrénées, Nicolas Lassalle aux Martys et Yannick Coudié à Couiza, puis dans le Tarn à Damiatte chez Julien Faddi éleveur de blondes d’aquitaine en filière veau sous la mère. Les élèves ont aussi eu la chance de faire une incursion pour une matinée au sein de l’abattoir de Puylaurens, leur permettant de découvrir une chaîne d’abattage de bovins et faisant ainsi le lien entre amont et aval de la filière.

les méthodes alternatives de luttes contre l’eudémis

La semaine dernière, une quinzaine d’apprentis des filières paysagère et viticole du CFA Agricole de l’Aude, encadrés par leurs formatrices Angélique PASTOR et Aurélie SALGON, se sont rendus dans les vignobles de la SCEA Calvo à Coursan. L’objectif était de découvrir par la pratique la confusion sexuelle, une méthode alternative de lutte contre des ravageurs de la vigne.

Chaque année l’Eudemis ou « tordeuse de la grappe » prolifère dans les vignobles. Trois générations de papillons se succèdent de début avril à fin septembre occasionnant des dégâts sur les ceps. La première génération qui éclot au début du printemps se délecte des boutons floraux sans grande

conséquence pour les vignes mais les deux suivantes s’attaqueront aux grappes. En perforant les grains, les chenilles favorisent alors l’installation de pourritures qui altèreront le goût du vin.

Dans le cadre d’une viticulture raisonnée, il est essentiel d’enrayer l’infestation du vignoble par ces lépidoptères voraces et éviter ainsi l’emploi de traitements phytosanitaires. La fonction des pièges à confusion sexuelle est de perturber la reproduction des eudemis par l’émission de phéromones femelle de synthèse. Les mâles ont alors beaucoup de mal à retrouver les femelles dans cette atmosphère saturée, les accouplements sont donc beaucoup moins nombreux, ce qui permet de limiter la population d’eudémis. Pour être efficace la pose des pièges doit s’effectuer avant les premières éclosions de papillons et être suffisante pour couvrir toute la superficie concernée.

Nos apprentis de 2eme année du CAPA jardinier-paysagiste et du BPA travaux de la vigne et du vin ont donc déposé dans les vignobles de la SCEA Calvo les pièges à phéromones. Ces diffuseurs étaient composés de deux tubes parallèles en polymère. Le premier contient un fil d’aluminium permettant son application sur la vigne, le second est rempli avec le mélange de phéromones. Environs 500 diffuseurs sont nécessaires pour couvrir un hectare. Les pièges ont été posés en quinconce, un rang sur deux tous les 5 pieds. La mise en place des diffuseurs a bien sûr été renforcée sur les abords de la parcelles et les haies aux alentours afin de garantir une saturation phéromonale satisfaisante en dépit du vent.

Nos apprentis ont bien travaillé et le repas convivial que nous avons partagé à midi a permi de reprendre le travail dans la bon humeur. Une journée instructive pour nos stagiaires qui ont pu découvrir par la pratique cette méthode de lutte alternative. Les jardiniers-paysagistes auront peut être recours à des systèmes équivalents pour protéger les buis de la pyrale cette été.

Bravo à nos apprentis qui n’ont pas chômé.