Les BTS Gestion de la nature étudient la réserve naturelle régionale de Sainte Lucie

Dans le cadre d’une séance pluridisciplinaire en économie, droit de l’environnement et aménagement,  lors d’une sortie à la réserve naturelle régionale de Sainte Lucie, les étudiants de GPN 2e année ont pu  comprendre la gestion d’une réserve naturelle régionale et la gestion du public dans un espace naturel  très fréquenté.

Située dans le Parc naturel régional de la Narbonnaise en Méditerranée, au cœur des étangs, sur la  commune de Port-la-Nouvelle, la Réserve naturelle régionale de Sainte-Lucie est un site protégé par le  Conservatoire du littoral.

Elle offre un condensé de paysages contrastés, typiques du littoral méditerranéen. Île rocheuse calcaire, anciens salins et plage sauvage composent une mosaïque originale de  paysages. Les étudiants ont apprécié de confronter leurs enseignements théoriques à la réalité de la  gestion de ces vastes espaces naturels, sièges d’une biodiversité exceptionnelle.

Les élèves sur le terrain pour découvrir la production de viande bovine

C’est au cours d’un cycle de visites de trois jours que début novembre les élèves de terminale en bac technologique STAV (Sciences et technologies de l’agronomie et du vivant) option “Productions agricoles” ont pu découvrir des exploitations agricoles du territoire audois et du Tarn.

 

En effet, accompagnés par leurs enseignantes d’agronomie, Vicki Bourdages et de zootechnie, Sophie Ricard les élèves se sont rendus au sein de fermes orientées vers la productions de viande bovine. Tout d’abord à la rencontre d’éleveurs de race gasconne des Pyrénées, Nicolas Lassalle aux Martys et Yannick Coudié à Couiza, puis dans le Tarn à Damiatte chez Julien Faddi éleveur de blondes d’aquitaine en filière veau sous la mère. Les élèves ont aussi eu la chance de faire une incursion pour une matinée au sein de l’abattoir de Puylaurens, leur permettant de découvrir une chaîne d’abattage de bovins et faisant ainsi le lien entre amont et aval de la filière.

Les BP aménagements paysagers sur les marches du succès

Dans le cadre de notre partenariat avec les jardiniers de l’Abbaye de Fontfroide, les 9 apprenants du Brevet Professionnel Aménagements Paysagers de Narbonne ont réalisé un superbe escalier de 27 marches.

Sous la houlette de leur formateur technique Gaétan BELLES, les stagiaires ont abattu en 5 jours un travail impressionnant aux côtés des jardiniers de l’Abbaye. En effet l’ouvrage a demandé un gros effort de manutention car l’accès à la zone pour affréter les matériaux (sable, chaux et pierres évidemment) n’était pas des plus évidentes : 250m de parcours avec de nombreux escaliers à franchir.

Dans un premier temps, il a fallu préparer le sol et délimiter le tracé de l’escalier avec des piquets, calculer les niveaux afin d’en déterminer les longueurs de girons et les hauteurs de contremarches. Puis, pour chaque marche, il a fallu déposer un lit de cailloux concassés à la masse pour créer une stabilité et assurer le drainage. Ensuite, les stagiaires ont disposé les blocs de pierre sans oublier d’y aménager une légère pente vers le bas afin de permettre à l’eau pluviale de s’écouler. Les blocs n’ayant pas tous les mêmes dimensions, certains assemblages ont dû être jointés à la chaux.

Cette montée en pierres maçonnées est composée de 3 volées de 9 marches reliées entre elles par 2 paliers. En s’intégrant parfaitement avec les constructions alentours, cet escalier créé à présent un lien entre les différents niveaux de façon esthétique et pratique.

Un travail d’équipe remarquable pour l’entraide dans les tâches physiques et la précision de l’assemblage des grosses pierres. Bravo à l’équipe !

les méthodes alternatives de luttes contre l’eudémis

La semaine dernière, une quinzaine d’apprentis des filières paysagère et viticole du CFA Agricole de l’Aude, encadrés par leurs formatrices Angélique PASTOR et Aurélie SALGON, se sont rendus dans les vignobles de la SCEA Calvo à Coursan. L’objectif était de découvrir par la pratique la confusion sexuelle, une méthode alternative de lutte contre des ravageurs de la vigne.

Chaque année l’Eudemis ou « tordeuse de la grappe » prolifère dans les vignobles. Trois générations de papillons se succèdent de début avril à fin septembre occasionnant des dégâts sur les ceps. La première génération qui éclot au début du printemps se délecte des boutons floraux sans grande

conséquence pour les vignes mais les deux suivantes s’attaqueront aux grappes. En perforant les grains, les chenilles favorisent alors l’installation de pourritures qui altèreront le goût du vin.

Dans le cadre d’une viticulture raisonnée, il est essentiel d’enrayer l’infestation du vignoble par ces lépidoptères voraces et éviter ainsi l’emploi de traitements phytosanitaires. La fonction des pièges à confusion sexuelle est de perturber la reproduction des eudemis par l’émission de phéromones femelle de synthèse. Les mâles ont alors beaucoup de mal à retrouver les femelles dans cette atmosphère saturée, les accouplements sont donc beaucoup moins nombreux, ce qui permet de limiter la population d’eudémis. Pour être efficace la pose des pièges doit s’effectuer avant les premières éclosions de papillons et être suffisante pour couvrir toute la superficie concernée.

Nos apprentis de 2eme année du CAPA jardinier-paysagiste et du BPA travaux de la vigne et du vin ont donc déposé dans les vignobles de la SCEA Calvo les pièges à phéromones. Ces diffuseurs étaient composés de deux tubes parallèles en polymère. Le premier contient un fil d’aluminium permettant son application sur la vigne, le second est rempli avec le mélange de phéromones. Environs 500 diffuseurs sont nécessaires pour couvrir un hectare. Les pièges ont été posés en quinconce, un rang sur deux tous les 5 pieds. La mise en place des diffuseurs a bien sûr été renforcée sur les abords de la parcelles et les haies aux alentours afin de garantir une saturation phéromonale satisfaisante en dépit du vent.

Nos apprentis ont bien travaillé et le repas convivial que nous avons partagé à midi a permi de reprendre le travail dans la bon humeur. Une journée instructive pour nos stagiaires qui ont pu découvrir par la pratique cette méthode de lutte alternative. Les jardiniers-paysagistes auront peut être recours à des systèmes équivalents pour protéger les buis de la pyrale cette été.

Bravo à nos apprentis qui n’ont pas chômé.