Une action de nos apprentis du BTSa Viticulture-oenologie pour sensibiliser au recyclage les élèves de l’école primaire de Puisserguier
Continue readingNos BTS sensibilisent des écoliers aux handicaps
Une journée de sensibilisation aux handicaps pour les écoliers de la calendreta organisée par nos apprentis.
Continue readingUn concours de pétanque pour la cause animale
Dans le cadre de leur PIC les apprentis du BTS viticulture œnologie ont mis en place un concours de pétanque au profit de la SPA de Port la Nouvelle.
Continue readingLes BTSA Viticulture-Oenologie à la découverte des ODG
En ce début mars, c’est à Limoux que se sont rendus les BTSA viticulture-oenologie. Cette visite s’est effectuée dans le cadre du module sur la filière viticole.
Continue readingUne animation autour du vin par nos BTSA viticulture-oenologie
Le vin est une affaire de partage, une expérience riche et diverse pour tous les sens et c’est exactement ce que nous ont prouvé quatre apprentis du BTSA viticulture-Oenologie de Narbonne en mettant en oeuvre de A à Z une belle initiative pour partager leurs connaissances et leur passion pour le vin auprès des pensionnaires de l’EHPAD du Château de la Bourgade
Quentin, Rémi, Benjamin et Arnaud sont apprentis en BTSA Viticulture-Oenologie au CFA Pierre Reverdi. Dans le cadre de leur projet d’Information et de Communication ils ont effectué il y a peu une animation à l’EHPAD Château de la Bourgade du Groupe Cap Santé à Cuxac d’Aude, une maison de retraite.
Cette animation: “De la vigne à la bouteille” consistait à présenter aux pensionnaires la façon dont on obtient un vin. Les apprentis ont présenté sous forme de diaporama les différentes étapes nécessaire à la vinification. Pour insuffler un peu d’interactivité et un côté ludique, ils ont conclut par un quiz.
Pour préparer et communiquer sur leur projet, nos 4 apprentis édité des affiches pour diffuser dans l’établissement. Enfin afin d’agrémenter leur animation par une approche concrète et théorique, nos jeunes ont aussi réaliser une plantation d’une dizaine de pieds de vigne.
Un beau projet aux multiples facettes porté aussi par l’une des animatrices Mme Sophie OLIVIER.
les méthodes alternatives de luttes contre l’eudémis
La semaine dernière, une quinzaine d’apprentis des filières paysagère et viticole du CFA Agricole de l’Aude, encadrés par leurs formatrices Angélique PASTOR et Aurélie SALGON, se sont rendus dans les vignobles de la SCEA Calvo à Coursan. L’objectif était de découvrir par la pratique la confusion sexuelle, une méthode alternative de lutte contre des ravageurs de la vigne.
Chaque année l’Eudemis ou « tordeuse de la grappe » prolifère dans les vignobles. Trois générations de papillons se succèdent de début avril à fin septembre occasionnant des dégâts sur les ceps. La première génération qui éclot au début du printemps se délecte des boutons floraux sans grande
conséquence pour les vignes mais les deux suivantes s’attaqueront aux grappes. En perforant les grains, les chenilles favorisent alors l’installation de pourritures qui altèreront le goût du vin.
Dans le cadre d’une viticulture raisonnée, il est essentiel d’enrayer l’infestation du vignoble par ces lépidoptères voraces et éviter ainsi l’emploi de traitements phytosanitaires. La fonction des pièges à confusion sexuelle est de perturber la reproduction des eudemis par l’émission de phéromones femelle de synthèse. Les mâles ont alors beaucoup de mal à retrouver les femelles dans cette atmosphère saturée, les accouplements sont donc beaucoup moins nombreux, ce qui permet de limiter la population d’eudémis. Pour être efficace la pose des pièges doit s’effectuer avant les premières éclosions de papillons et être suffisante pour couvrir toute la superficie concernée.
Nos apprentis de 2eme année du CAPA jardinier-paysagiste et du BPA travaux de la vigne et du vin ont donc déposé dans les vignobles de la SCEA Calvo les pièges à phéromones. Ces diffuseurs étaient composés de deux tubes parallèles en polymère. Le premier contient un fil d’aluminium permettant son application sur la vigne, le second est rempli avec le mélange de phéromones. Environs 500 diffuseurs sont nécessaires pour couvrir un hectare. Les pièges ont été posés en quinconce, un rang sur deux tous les 5 pieds. La mise en place des diffuseurs a bien sûr été renforcée sur les abords de la parcelles et les haies aux alentours afin de garantir une saturation phéromonale satisfaisante en dépit du vent.
Nos apprentis ont bien travaillé et le repas convivial que nous avons partagé à midi a permi de reprendre le travail dans la bon humeur. Une journée instructive pour nos stagiaires qui ont pu découvrir par la pratique cette méthode de lutte alternative. Les jardiniers-paysagistes auront peut être recours à des systèmes équivalents pour protéger les buis de la pyrale cette été.
Bravo à nos apprentis qui n’ont pas chômé.