La coopération internationale était à l’honneur en ce mois d’octobre avec l’accueil de trois éleveurs burkinabés. Durant un mois, des éleveurs audois les ont accueillis dans les secteurs de la Piège et de la Montagne Noire dans le cadre d’un échange d’expériences.
L’initiative faisait suite à la visite l’an passé d’un groupe d’une quinzaine de burkinabés avec un temps fort à la foire d’Espezel et un repas partagé avec des formateurs et des stagiaires du CFPPA. L’envie de revenir plus longuement pour apprendre et partager au quotidien les pratiques a été exprimée. Un dossier a été déposé auprès du Département pour intégrer le programme Tandem qui lie des établissements de formation et des associations de coopération internationale. L’AFDI et le CFPPA ont ainsi oeuvré ensemble pour ce projet nourri aussi de la collaboration avec la Chambre d’Agriculture et le Ministère des ressources animales du Burkina Faso.
Les éleveurs burkinabés sont venus sur le site de Carcassonne pour partager une journée entre échanges sur les réalités de l’élevage et de la vie au Burkina Faso et visites d’exploitations avec le groupe BPREA élevage encadrées par Laurent FERRER. Les stagiaires Objectif Apprentissage et BPREA ont été attentifs aux témoignages de nos hôtes, posant des questions sur leur vie au Burkina et leurs impressions sur l’Aude et la France. Camille, bénévole de l’AFDI animait les échanges, les enrichissant de sa propre expérience de formatrice durant deux ans au Burkina. La conversation s’est poursuivie le soir autour d’une auberge espagnole. La visite d’un élevage utilisant un robot de traite et d’un autre pour l’ensilage, aux antipodes de ce qui se fait au Burkina, en a été un des sujets, entre étonnement devant la technique et stupeur face au maïs laissé dans les champs et vu comme un gaspillage. A l’issue de la journée, le bilan était positif. L’objectif d’ouvrir la réflexion vers d’autres horizons agricoles pour nos stagiaires comme pour nos hôtes était réussi et la convivialité partagée.






Chaque année l’Eudemis ou « tordeuse de la grappe » prolifère dans les vignobles. Trois générations de papillons se succèdent de début avril à fin septembre occasionnant des dégâts sur les ceps. La première génération qui éclot au début du printemps se délecte des boutons floraux sans grande
Nos apprentis de 2eme année du CAPA jardinier-paysagiste et du BPA travaux de la vigne et du vin ont donc déposé dans les vignobles de la SCEA Calvo les pièges à phéromones. Ces diffuseurs étaient composés de deux tubes parallèles en polymère. Le premier contient un fil d’aluminium permettant son application sur la vigne, le second est rempli avec le mélange de phéromones. Environs 500 diffuseurs sont nécessaires pour couvrir un hectare. Les pièges ont été posés en quinconce, un rang sur deux tous les 5 pieds. La mise en place des diffuseurs a bien sûr été renforcée sur les abords de la parcelles et les haies aux alentours afin de garantir une saturation phéromonale satisfaisante en dépit du vent.