Une animation autour du vin par nos BTSA viticulture-oenologie

Le vin est une affaire de partage, une expérience riche et diverse pour tous les sens et c’est exactement ce que nous ont prouvé quatre apprentis du BTSA viticulture-Oenologie de Narbonne en mettant en oeuvre de A à Z une belle initiative pour partager leurs connaissances et leur passion pour le vin auprès des pensionnaires de l’EHPAD du Château de la Bourgade

Quentin, Rémi, Benjamin et Arnaud sont apprentis en BTSA Viticulture-Oenologie au CFA Pierre Reverdi. Dans le cadre de leur projet d’Information et de Communication ils ont effectué il y a peu une animation à l’EHPAD Château de la Bourgade du Groupe Cap Santé à Cuxac d’Aude, une maison de retraite.

Cette animation: “De la vigne à la bouteille” consistait à présenter aux pensionnaires la façon dont on obtient un vin. Les apprentis ont présenté sous forme de diaporama les différentes étapes nécessaire à la vinification. Pour insuffler un peu d’interactivité et un côté ludique, ils ont conclut par un quiz.

Pour préparer et communiquer sur leur projet, nos 4 apprentis édité des affiches pour diffuser dans l’établissement. Enfin afin d’agrémenter leur animation par une approche concrète et théorique, nos jeunes ont aussi réaliser une plantation d’une dizaine de pieds de vigne.
Un beau projet aux multiples facettes porté aussi par l’une des animatrices Mme Sophie OLIVIER.

De nombreuses opportunités dans le commerce et les services à l’agriculture

Le secteur des biens et services à l’agriculture (on parle aussi d’agrofournitures) comprend l’ensemble  des entreprises qui fournissent aux agriculteurs les moyens de produire : agro-équipements, semences,  produits de phytoprotection, fertilisation (organique ou minérale), matériel et aliment du bétail, mais  aussi analyses de sols, conseil en investissement…

C’est un secteur très important où l’on retrouve une grande diversité de métiers : enseignement, re cherche, développement contrôle, conseil, logistique, commercialisation… 

Ces métiers, souvent mal perçus à cause d’une agriculture autrefois exclusivement intensive, ont été peu  à peu délaissés, faisant ainsi baisser la pression de la concurrence sur le marché de l’emploi et tendant  à tirer vers le haut les rémunérations ainsi que les conditions de travail, d’où de réelles opportunités !

La triple performance économique, sociétale et environnementale ainsi que la révolution numérique  dans l’agriculture d’aujourd’hui bouleversent ce secteur d’activité, comme tant d’autres, et tous les mé tiers sont impactés.

L’agriculture va encore évoluer pour atteindre les objectifs qui lui sont assignés : utiliser moins d’intrants,  respecter davantage les ressources et la biodiversité… Tout en restant économiquement performante.  Ainsi, les métiers évoluent et sont appelés à continuer d’évoluer.

De bonnes raisons pour rester attentif aux nombreuses possibilités qu’offre ce secteur.

Un cours de cartographie grandeur nature

Dans le cadre du module « Territoire », les stagiaires du BPREA de Limoux ont participé à une initiation à la cartographie, le Vendredi 6 Novembre à Roquetaillade.

Profitant d’une météo particulièrement clémente, les apprenants ont pu découvrir le spectaculaire panorama visible du haut du Pic de Brau.
L’occasion pour eux de repérer des points d’intérêt selon plusieurs « filtres » géographiques (géologie, hydrographie, structures remarquables, densité, réseaux…) puis de s’essayer à nommer ou à qualifier ces derniers.

Afin d’appréhender la complexité liée à la représentation de l’espace, nos cartographes d’un jour se sont exercés à la production de divers croquis, évoluant d’une représentation « picturale » du paysage observé vers sa schématisation « à plat » sous la forme d’une carte.

Les productions seront par la suite comparées à des cartes générées à partir de SIG (géoportail, google maps), afin de mettre en perspective les écarts visibles et les difficultés ressenties.

Ce moment passé dans cette « salle de classe » hors norme aura été l’occasion de mutualiser les connaissances des stagiaires et de débattre sur la notion de territoire dans une ambiance ensoleillée et néanmoins studieuse

 

Les apprentis qui murmuraient aux oreilles des chevaux

Le temps d’un après-midi la formatrice hippologie, Gilda Tarral emmenait les apprentis Palefrenier Soigneur en stage Éthologie au Domaine de Fraisse situé à Leuc. Un centre bien connu pour son pôle horseman science by Andy Booth

Vers une autre manière de pratiquer l’équitation

Lors de cette sortie nos apprentis palefreniers ont pu se familiariser aux grands principes de l’éthologie. Une façon différente d’appréhender le cheval. Ce type d’équitation est basé sur l’observation et la compréhension des comportements sociaux des chevaux. Dans le milieu équestre, cette approche permet de mieux communiquer avec les animaux et leur procure un sentiment de sécurité.
Avec enthousiasme nos palefreniers en herbe se sont essayés au travail éthologique. Ce type de travail commence à terre. Il s’agit de prendre conscience de l’importance de la gestuelle, de l’attitude dans les échanges pour faire respecter les espaces et les rôles de chacun. Ce nouveau rapport au cheval leur a permis d’apprendre à comprendre le comportement équin pour lui apporter en tant que cavalier ou soigneur la réponse adéquate.
Dans un second temps, le travail se poursuit à cheval par la recherche de l’impulsion, de l’équilibre et de la décontraction.

Ressentir au lieu de forcer.

Que ce soit pour le débourrage, l’éducation, la résolution de problèmes comportementaux ou le travail du cheval, il s’agit de trouver de manière durable une relation de confiance et de respect mutuels entre le cheval et son cavalier en privilégiant une attitude positive avec l’animal .
Cette approche de l’équitation éthologique a été bénéfique pour nos apprentis qui ont pris conscience de la nécessité d’adapter leur langage corporel en fonction de l’exercice à effectuer. De l’éducation du cheval à la compétition en passant par l’adaptation de ses conditions de vie, l’équitation éthologique met en avant une démarche positive dans le travail avec l’animal.

Nos BPREA à la rescousse des paysages et du patrimoine vernaculaire

Dans le cadre de l’UCARE “Entretien des espaces naturels et du petit patrimoine bâti“, six de nos stagiaires du BPREA se sont retrouvés au cœur de la garrigue narbonnaise pour y percer les secrets de la préservation des paysages et du patrimoine vernaculaire.

Encadrés par le formateur en travaux paysagers Gaétan BELLES, nos futurs agriculteurs : Elodie (Carcassonne), Oriana, Abdel, Rémi (Limoux), Adèle et Grégory (Narbonne) ont tout d’abord découvert le maniement de la tronçonneuse et de la débroussailleuse en zone dense. Pour mettre en pratique la théorie et acquérir des gestes sûrs, ils ont dû dégager et éclaircir une zone de garrigue délaissée depuis plusieurs années. Au programme abattage et débitage d’arbres et débroussaillage sélectif pour mettre en valeur le site et le rendre à nouveau praticable. Une activité nécessaire à plus d’un titre puisqu’en plus d’améliorer les abords d’une exploitation dans le cadre d’un accueil touristique elle permet aussi de se prémunir contre la propagation des incendies en créant des ruptures dans le couvert végétal.

Dans un second temps, les apprenants ont œuvré pour restaurer un mur séparatif en pierre sèche situé en pleine garrigue, dans le massif de la Clape, sur la commune de Fleury d’Aude. Une construction de belle dimension : 1m de large, 0,7m d’un coté et 1,30m de l’autre en hauteur, sur une longueur totale de 10m, soit environ 18 tonnes de pierres bien rangées !

Après 4 jours à soulever des cailloux dans la poussière, nos stagiaires de la formation continue au BPREA sont partis visiter le site d’apprentissage de la pierre sèche de Villeveyrac de l’association Pierre d’Iris. Ils ont pu échanger avec M. Gilles FICHOU le président de l’association. Ce personnage emblématique et incontournable dans le domaine de la pierres sèche entend favoriser la découverte, la connaissance, la protection, la restauration et la renaissance de la construction du patrimoine vernaculaire.

A présent, les mots “Boutisse”, “coup de sabre”, “cale” ou encore “têtu” font maintenant parti du jargon technique de nos apprenants et gare aux malfaçons, ils ont maintenant l’œil avisé !

BPA Agroéquipement : Un voyage d’étude bien huilé !

Notre classe de BPA Travaux de Conduite et Entretien des Engins Agricoles (TCEEA) par apprentissage a pu partir du 15 au 17 juin en voyage d’étude. Encadrés par leurs formateurs, ils ont pu visiter :

  • L’usine Pellenc à Pertuis dans le Vaucluse
  • Le château la Nerthe à Chateauneuf du pape
  • La cave de l’Union des Jeunes Viticulteurs en Clairette de DIE à Vercheny
  • L’usine Gard à Potelières

Visite de l’Usine Pellenc 

Pellenc fabrique et conçoit des machines et des outillages principalement pour la viticulture, mais aussi  pour les espaces verts et l’arboriculture.

Si le groupe a plusieurs usines dans le monde, l’usine de Pertuis fabrique principalement du petit ou tillage électrique sur batterie (sécateur électrique, attacheur, débroussailleuse, tronçonneuse et bien  évidemment les célèbres machines à vendanger).

Il possède aussi un énorme bureau d’études pour concevoir et mettre au point de nouveaux matériels  ou parfois les améliorer en fonction des remarques des agriculteurs.

L’usine se dote d’un « centre de formation » pour former les mécaniciens aux nouvelles technologies  intégrées aux outils conçus par la marque.

Après avoir visité la chaîne de montage des sécateurs électriques et vu les étapes du montage des ma chines à vendanger. Accompagnés de leur formateur en agroéquipement M. Witzikam, nos apprentis  ont posé une multitude de questions au responsable de la communication ainsi qu’au responsable de la  chaîne de montage.

Ce voyage d’étude s’est prolongé avec les visites du Château la Nerthe à Châteauneuf-du-Pape, de  réputation mondiale son vignoble s’étend sur 92 hectares ; puis de la cave de l’Union des Jeunes Viticul teurs à Vercheny regroupé autour de l’appellation Clairette et Crémant de Die; pour finir par la visite de  l’usine Gard à Potelières réputée pour la fabrication d’outils pour le travail du sol…

Excursion au salon Cheval Passion à Avignon

Tous les élèves de l’option équitation ainsi que les apprentis en CAP soigneur d’équidés se sont rendus  au salon Cheval Passion d’Avignon le jeudi 16 janvier 2020.

Au carrefour de l’Europe du Sud et de la Méditerranée, Cheval Passion rassemble les professionnels du  monde équestre, les cavaliers et les passionnés de chevaux. Le salon accueille 250 exposants sur plus  de 10000 m² de surfaces couvertes.

De plus, Cheval Passion accueille de nombreux intervenants professionnels dans les domaines de la  formation et de l’enseignement. Ces établissements et organismes renseignent des jeunes en situation  d’orientation et des adultes en recherche de qualification ou de formation pour exercer un métier en  relation avec les chevaux.

L’occasion de rencontres et d’échanges très enrichissant pour nos élèves.

Depuis le début de l’année scolaire, outre le temps fort du salon d’Avignon, les élèves inscrits à l’option  ont pu pratiquer plusieurs disciplines : dressage, obstacle, randonnée, voltige, jeux, equifeel ou encore  tir à l’arc à cheval.

Aussi, c’est avec le sourire que les élèves de l’option hippologie-équitation du lycée Charlemagne ter minent l’année à cheval !

Des éleveurs burkinabés à la découverte des pratiques audoises

La coopération internationale était à l’honneur en ce mois d’octobre avec l’accueil de trois éleveurs burkinabés. Durant un mois, des éleveurs audois les ont accueillis dans les secteurs de la Piège et de la Montagne Noire dans le cadre d’un échange d’expériences.

L’initiative faisait suite à la visite l’an passé d’un groupe d’une quinzaine de burkinabés avec un temps fort à la foire d’Espezel et un repas partagé avec des formateurs et des stagiaires du CFPPA. L’envie de revenir plus longuement pour apprendre et partager au quotidien les pratiques a été exprimée. Un dossier a été déposé auprès du Département pour intégrer le programme Tandem qui lie des établissements de formation et des associations de coopération internationale. L’AFDI et le CFPPA ont ainsi oeuvré ensemble pour ce projet nourri aussi de la collaboration avec la Chambre d’Agriculture et le Ministère des ressources animales du Burkina Faso.

Les éleveurs burkinabés sont venus sur le site de Carcassonne pour partager une journée entre échanges sur les réalités de l’élevage et de la vie au Burkina Faso et visites d’exploitations avec le groupe BPREA élevage encadrées par Laurent FERRER. Les stagiaires Objectif Apprentissage et BPREA ont été attentifs aux témoignages de nos hôtes, posant des questions sur leur vie au Burkina et leurs impressions sur l’Aude et la France. Camille, bénévole de l’AFDI animait les échanges, les enrichissant de sa propre expérience de formatrice durant deux ans au Burkina. La conversation s’est poursuivie le soir autour d’une auberge espagnole. La visite d’un élevage utilisant un robot de traite et d’un autre pour l’ensilage, aux antipodes de ce qui se fait au Burkina, en a été un des sujets, entre étonnement devant la technique et stupeur face au maïs laissé dans les champs et vu comme un gaspillage. A l’issue de la journée, le bilan était positif. L’objectif d’ouvrir la réflexion vers d’autres horizons agricoles pour nos stagiaires comme pour nos hôtes était réussi et la convivialité partagée.

Des carrés potagers pour les patients de la Polyclinique de Narbonne

Vendredi 14 juin avait lieu à la Polyclinique le Languedoc l’inauguration des carrés potagers. Un beau projet auquel ont pris part nos BPA Travaux d’Aménagements Paysagers encadrés par leur formatrice technique Angelique PASTOR
Ce projet intitulé « Du carré potager à l’assiette » piloté par Corinne FERNANDEZ conceptrice de jardin thérapeutique avait pour but de mettre en place des carrés potagers au sein de la Polyclinique le Languedoc avec la participation des patients et de l’équipe de soin.

Une belle initiative qui permet aux patients en oncologie digestive de manger ce qu’ils ont cultivés eux même. Une occasion de retrouver un peu d’autonomie, la confiance en soi et la capacité à se projeter dans l’avenir pour ce public fragilisé par la maladie.

Un moment de partage plein d’émotions pour nos apprentis qui se sont investis par le travail et l’échange avec les patients et les équipes de la polyclinique.

Merci et bravo à nos jardiniers en herbes !